Un projet en faveur d’un lieu culturel et artistique

En 2021, la Ville a confié au groupement Isatis une étude de faisabilité en 2 phases. Cette étude avait pour but d’explorer des possibilités d’usage et d’avenir pour le bâtiment.

• La première phase a consisté à établir le diagnostic de la qualité du bâti et d’aboutir à l’établissement d’un budget prévisionnel de travaux à réaliser pour le remettre en état, le sécuriser et permettre d’y exercer une activité. Ce diagnostic a permis de confirmer des problèmes d’épidermes de l’édifice, et plus particulièrement du béton du dôme, la vétusté des planchers de l’avant-corps de façade occidentale (dégradés par la corrosion), la dégradation des bois des charpentes des bas-côtés, la corrosion de renforts métalliques dans le grand comble de la nef et la nécessité de remplacer ou restaurer des vitraux.

• La seconde phase a eu pour objectif de définir un projet de reconversion et un montage juridique et financier correspondant pour assurer les travaux et l’exploitation de ce nouvel établissement.

C’est le projet issu de cette étude qui a été soumis à l’approbation des Granvillais(es) les 15, 16 et 17 juin 2023.

Consultez les résultats du vote ICI ou le OUI l’a largement emporté.

L’étude menée par le groupement ISATIS a permis d’obtenir un dossier très complet pour satisfaire les deux objectifs qui avaient été donnés à cette étude :

• Déterminer si la réhabilitation de cet édifice pouvait être envisagée à un coût prévisionnel soutenable pour la collectivité.
• Définir un programme de reconversion de cet édifice, accompagné d’une proposition de montage juridique et financier, permettant d’obtenir une exploitation pérenne de l’établissement avec la création d’une société d’économie mixte à opération – SEMOP

Une étude complémentaire destinée à affiner les modalités de création de cette société d’économie mixte a été menée en 2024 par un cabinet spécialisé. Les conclusions de celui-ci ont finalement amené la collectivité à rejeter l’hypothèse de création d’une SEMOP.
Pourquoi ? Des co-financeurs publics préfèrent notamment que les projets soient portés par des collectivités territoriales et non par des sociétés de projet et la création d’une SEMOP aurait alourdi la gestion opérationnelle de l’exploitation.

Cette remise en question du portage juridique et financier a nécessité de réinterroger le projet et d’envisager un projet “hybride” relevant à la fois du service public et du service privé, et prévoyant dans un premier temps la réhabilitation du rez-de-chaussée de l’édifice et de la salle paroissiale dite salle Legendre (du nom de son architecte).

Saint-Paul aurait ainsi vocation à accueillir, sous la coordination de la direction de la culture de la Ville de Granville, des manifestations culturelles – résidences artistiques, expositions d’art contemporain, manifestations associatives culturelles, ateliers de transmission des savoir-faire artistiques – et à devenir un lieu de diffusion du spectacle vivant avec une programmation assurée par l’EPIC Archipel.

Cette programmation artistique et culturelle interviendrait – selon un calendrier partagé de mars à octobre – à l’appui de l’exploitation d’un bar-restaurant assuré par un opérateur privé dans le cadre d’une autorisation d’occupation temporaire du domaine public (à l’image des opérateurs exploitant le salon de thé du jardin Christian Dior ou le débit de boissons éphémère du square Pléville).

Un réhabilitation maîtrisée techniquement et financièrement 

L’étude de programmation et des travaux nécessaires à sa réalisation, menée par le cabinet d’architecture XV41, a permis de conclure que la réhabilitation de l’édifice était réalisable pour un budget prévisionnel global de 6 700 000 € HT.

Le calendrier prévisionnel des travaux permet en outre d’envisager un début des travaux fin 2025 – début 2026 et une ouverture au public en juillet 2028.